BEAR FAMILY PRESSE
BAF 18049 PETARDS "Pet Arts"
PETARDS Pet Arts Bear Family 18049, 30 cm double En Allemagne comme en France, entre le milieu des années 1960 et celui de la décennie suivante, de nombreux groupes locaux façon-nent leur musique en se basant sur les modèles américains ou anglais. L'apprentissage (maîtrise des instru-ments, présentation, logistique, gestion, etc.) laisse peu d'occasions pour se forger une identité réelle-ment originale. Certains y parvien-nent. Outre-Rhin, à la même époque que les Variations (par exemple), les Petards — Klaus & Horst Ebert (chant, guitares, cla-viers), Roger Waldmann (basse), Arno Dittrich (batterie) — trouvent l'assentiment d'un public attentif. Après avoir réédité en vinyle « Hitshock », troisième album du groupe (JBM N°383), Bear Family propose le suivant, « Pet Arts » (Liberty, 31 mars 1971), en format double comme à l'époque (15 titres en anglais, pochette ouvrante, viny-le noir 180 g.). Tous les morceaux sont des frères Ebert — qui ont dû sourire quand est sorti le film Les Frères Pétard (1986) ! Les musi-ciens se chargent des arrangements comme de la réalisation, exceptés « Don't You Feel Like Me », « Good Good Donna », « Rainy Day », pro-duits par Sigi (Siegfried E.) Loch (comme le disque précédent), et « On The Road Drinking Wine », « Baby Man », supervisés par Dieter
Magazin: JUKEBOX, Frankreich Ausgabe 4-19
Eberle. C'est le dernier album des Petards avec Klaus Ebert dont le poste est repris par Bernd Wippich pour l'enregistrement de « Burning Rainbows » qui, longtemps laissé de côté, n'a été édité qu'en 1981, déjà grâce à Bear Family. Les Petards ont beaucoup tourné dans leur pays mais aussi à l'étranger. Ils se sont produits une fois à l'Olympia et ont tenté leur chance à Londres avant de se séparer après un dernier concert le 3 septembre 1972. De « Pet Arts » ont été extraits « Don't You Feel Like Me »I« Rainy Day » (simple également paru en France) et « Baby Man »i« On The Road Drinking Wine ». Ici, comme tou-jours, les Petards, bons musiciens, se jouent des classifications, passant avec aisance de la pop au hard ou au prog. Jean-William THOURY
